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Photo du rédacteurRomain Savastano

SII et fatigue chronique


De nombreux colopathes expérimentent la fatigue qui accompagne le SII certains jours :
54 % des patients atteints du SII affirment souffrir de fatigue chronique* selon l’APSSII (association des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable).
*situation de fatigue récurrente liée aux troubles digestifs, à ne pas confondre avec le syndrome de fatigue chronique qui est une pathologie en soi.

Il s’agit, après une nuit apparemment « normale », de se réveiller avec une sensation de fatigue écrasante qui persiste toute la journée, à mi-chemin entre les conséquences d’une insomnie et d’une gueule de bois. Pourtant, vous vous êtes couché tôt et n’avez pas bu une goutte d’alcool la veille !
Dans mon cas, cela augure la plupart du temps une journée compliquée sur le plan digestif.

La fatigue est-elle une cause ou une conséquence du SII ? probablement un peu des deux :
-> une cause : un organisme fatigué, notamment par manque de sommeil, concentre son énergie sur certaines fonctions vitales, ce qui peut rendre la digestion moins efficace ;
-> une conséquence : le système digestif monopolise beaucoup d’énergie pour « gérer » ses troubles fonctionnels (assimilation, contractions, inflammation…) et dégrade la qualité du sommeil, car il est loin d’être inactif la nuit.

Mes solutions pour gérer la fatigue en lien avec le SII :
- boire beaucoup d’eau et/ou de la tisane, ne pas abuser du café, du thé ou des excitants qui sont aussi des irritants,
- tenter de se reposer en journée avec une sieste, même très courte, si cela est possible,
- privilégier des repas légers adaptés à votre confort intestinal, afin de ne pas surcharger le travail digestif.

Enfin, il s’agit de comprendre les déclencheurs de cette situation de fatigue, en analysant le rythme de vie des jours précédents, notamment sur le plan de l’alimentation, du stress et des émotions, afin de pouvoir travailler sur des points spécifiques, voire de changer durablement certaines habitudes.
Pour cela, il est utile d’être accompagné afin de progresser sur cette problématique et sur les différents aspects de la maladie.

Et vous, comment gérez-vous la fatigue liée au SII ?
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